3.7. 19e et 20e siècles
LIENS
:
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http://www.atelier-cg.com/cours2.htm
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http://www.atelier-cg.com/ETAIN03.htm
http://www.atelier-cg.com/ETAIN04.htm
http://www.atelier-cg.com/ETAIN05.htm
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http://www.atelier-cg.com/restitution3.htm
http://www.atelier-cg.com/restitution4.htm
http://www.atelier-cg.com/restitution5.htm
http://www.atelier-cg.com/restitution6.htm
http://www.atelier-cg.com/restitution7.htm
http://www.restaurateur-tableaux.org
http://www.restaurateur-tableaux.net
http://www.restaurateur-tableaux.fr
Cours de peinture Paris
Cours artistique de dessin
Doctrines
et techniques de conservation - restauration
Les « doctrines » de conservation - restauration
prennent en compte l’ensemble de l'histoire du patrimoine pour orienter
les partis de restauration. Chaque génération et
chaque collectivité ont en effet une approche différente de leur patrimoine,
et les orientations, recommandations et prescriptions doivent être
mûrement explicitées et justifiées afin de servir de référence. En
effet, en 1964 a été adoptée une « Charte Internationale sur la
conservation et la restauration », dite Charte de Venise. Elle codifie les
devoirs des restaurateurs et leur donne des instructions pour préserver
la lisibilité des interventions historiques successives ; elle les
engage à veiller à ce qu’une nouvelle affectation n’altère ni
l’ordonnance ni le décor des édifices ; chaque nouvelle
intervention doit être réversible. De façon générale, la charte prévoit
toutes sortes de gardes-fous pour préserver la signification de
l’édifice. Avant tout, elle demande que soient utilisés des matériaux
et des techniques traditionnels. Elle demande que puissent être
distingués les ajouts des parties originales afin que la restauration
ne falsifie pas le document d’art et d’histoire.
Les « techniques » à mettre en œuvre sont, elles,
déterminées pour mener à bien un programme de travaux de conservation -
restauration - réhabilitation - réutilisation et
mise en valeur. Et ce à partir d'études spécifiques à chaque chantier
faisant appel à des archéologues, historiens de l’art, historiens et si
besoin à des laboratoires spécialisés. L'équipe de maîtrise d’œuvre doit
en effet pouvoir disposer de toutes les informations nécessaires
préalablement à toute intervention sur le patrimoine architectural ou
mobilier.
Définition[]
Des progrès sont régulièrement constatés grâce à la recherche
scientifique et l’évolution des techniques. Le "Réseau européen du
patrimoine (Réseau HEREIN)" permet en outre la mise en œuvre et le
suivi des conventions européennes relatives aux patrimoines
architectural et archéologique1.
De nouveaux lieux de concertation se sont développés et ont ainsi
permis d'enrichir les débats sur ces notions de « doctrines »
et « techniques » afin de confirmer et préciser les
orientations recommandées par la Charte de Venise :
- en France,
la Commission
nationale des monuments historiques ou la Commission
nationale des sites, perspectives et paysages, la Commission des
orgues non classés, les Commissions départementales des objets
mobiliers,...
- en Europe,
le programme de coopération et d’assistance techniques du Conseil de l'Europe qui a intégré la
notion de "conservation intégrée du patrimoine culturel". Les principes
de conservation intégrée énoncent les lignes directrices d'une
politique globale de sauvegarde et de réhabilitation du patrimoine
culturel prenant en compte la valeur et le rôle de ce patrimoine pour
la société. Ce concept a influencé l'élaboration des politiques partout
en Europe et a considérablement élargi la notion même de patrimoine.
Au niveau de la mise en œuvre, la méthodologie appliquée aux
interventions sur le patrimoine a évolué d’une façon spectaculaire avec
les études préliminaires et préalables associant tous les acteurs du
patrimoine. En outre les savoir faire des intervenants (conservateurs,
archéologues, architectes, bureaux d'études, laboratoires, artisans et
entreprises, réseaux associatifs,...) se sont - heureusement -
mobilisés et ont coordonné leurs interventions2.
Concept[]
Il est évident qu’il ne peut pas et ne doit pas exister de doctrine
générale pour le parti à prendre dans la conservation, restauration,
réutilisation et mise en valeur des différents types de patrimoine. Il
est normal, il est souhaitable qu’un débat permanent soit ouvert pour
redéfinir à chaque grand chantier le parti à prendre.
La discussion doit être ouverte de savoir par exemple si une ruine
doit faire l’objet d’une restauration complète ou partielle ou
seulement d’une consolidation archéologique qui la gèle dans son
dernier état. La discussion doit être ouverte aussi de savoir si le
monument a une vocation de musée,
une fonction pédagogique en soi (si une église doit enseigner ce qu’est
une église, et un château ce qu’est un château), ou si on peut le
réutiliser pour un objectif contemporain. Par contre, il n’est pas du
meilleur intérêt pour les monuments de servir à des expériences de
singularisation ni de prétexte à des créations artistiques
contemporaines comme il était de propos au XIXe siècle.
Les études doivent permettre de cerner les diverses données, les
contraintes, les exigences et les solutions envisageables propres à
l’opération concernée, ainsi que les conditions de faisabilité sous
tous les aspects.
Historiens, architectes, archéologues ont de tous temps contribué
par leurs publications, recommandations, dictionnaires à définir les
bases de la connaissance, les techniques et doctrines de conservation -
restauration (Vitruve, Eugène Viollet-le-Duc, Prosper Mérimée par exemple). La recherche
scientifique, technique, archéologique, avec ses nombreux spécialistes
et laboratoires a apporté un nouvel éclairage indispensable aux études
préliminaires et études préalables aux restaurations. Sans oublier les
colloques nationaux et internationaux, les entretiens du patrimoine,
qui ont permis d’échanger les connaissances et les expériences. Les
progrès de la science et des techniques ont été et sont encore
permanents. L’engouement constant des institutions publiques et privées
pour des travaux de qualité a généré une véritable passion du public et
des débats européens et internationaux. Des chartes,
conventions et accords ont dégagé, de manière collégiale, des
orientations, des recommandations et aussi des contraintes à respecter.
Dans le passé, certains, comme Viollet-le-Duc, ont affirmé que « restaurer un édifice, ce n’est pas
l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état
complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné »3.
D’autres ont affirmé que « la valeur
d’ancienneté n’était fondée que sur la dégradation du monument »4 ;
cela impliquerait qu’un monument restauré perdrait sa valeur
historique. Dans sa communication du 29 mai 2002 à l’Académie des beaux-arts,
Michel Bourbon, restaurateur d’œuvres d’art, estimait lui, que « c’est
certainement à partir de l’Inventaire général qu’il faudrait
systématiquement décréter les interventions qui, dans la plupart des
cas, représenteraient une opération minimum, à savoir : mettre en
état conservatoire sans aller plus loin dans les décisions
d’embellissement, de remplacement, de copies, de reconstructions ou de
créations ».
Les restaurations abusives longtemps pratiquées par l’école de Boeswillwald et Eugène Viollet-le-Duc ne
sont pas étrangères à cette réaction : celui-ci avait en effet des
conceptions très personnelles sur la restauration des monuments. Comme
nous le rappelons ci - avant, il lui importait peu d’être fidèle à la
construction originelle. Il poussait même le raisonnement jusqu’à
estimer qu’il fallait si nécessaire corriger « les erreurs de
style ». Les excès des falsificateurs ont été tels que l’on peut
comprendre les rejets brutaux et a priori à l’idée de nouvelles
interventions. Mais il faut se demande si les excès de ces réflexes
épidermiques ont eu de meilleures conséquences pour les monuments.
De nos jours, les principes de restauration et de protection ne sont
plus les mêmes. Et si tout n’est pas parfait, s’il subsiste des faux
pas, les restaurations s’honorent par leur discrétion. Les ajouts des
restaurations sont soulignés pour ne pas tromper le visiteur et le
chercheur, et non plus en faire-valoir de pseudo-créations.
Réflexions
générales sur la restauration du patrimoine architectural[]
Il y a cent ans, le restaurateur se permettait de traiter un
monument comme une œuvre d’imagination, et il pouvait rêver d’un Moyen
Âge idéal et d’une pureté de style tout à fait théorique. Dès lors
s’affrontaient déjà deux conceptions. D’une part celle de
Viollet-le-Duc, imprimant la marque de l’architecte-artiste à
l’édifice, qui devait recevoir un fini parfait et «si nécessaire être
corrigé et complété», quitte à être falsifié5.
D’autre part celle de Luca Beltrami, au château des Sforza
à Milan,
Bodo
Ebhardt, au château impérial de Haut-Koenigsbourg, Conrad
Steinbrecht, au château du grand-maître des chevaliers teutoniques à
Malbork/Marienburg (Forteresse teutonique de
Marienbourg). Cette seconde démarche constituait un pas décisif
vers la restauration scientifique. Elle est plus proche des conceptions
d’Arcisse de Caumont, qui demandait déjà au milieu du XIXe siècle que
soit respecté le monument, que soit définie une doctrine scientifique.
Si les nouveaux restaurateurs vers 1900 cherchent à intégrer toutes les
époques, ils ne résistent pas à l’envie de remonter tous les murs même
si certains de ceux-ci avaient été détruits anciennement lors de
transformations intentionnelles.
La critique essentielle à formuler dans les démarches comme celle
qui a présidé à la restauration du Haut-Kœnigsbourg est l’absence
de rigueur scientifique dans certaines parties reconstituées ;
alors que l’on connaissait déjà l’essentiel sur les architectures
concernées, Bodo Ebhardt a refusé la collaboration et les
conseils d’archéologues du bâti (comme l’a fait remarquer Otto Piper)
et s’est permis des fantaisies et des invraisemblances pour se faire
plaisir. Il faut souligner cependant que les reconstitutions sont
généralement exactes et qu’elles ne concernent que les parties
disparues (et non comme chez Viollet-le-Duc des modifications de
parties conservées). On regrette beaucoup de ne pas pouvoir distinguer
facilement les parties reconstituées. Mais par ailleurs, il faut louer
ces restaurateurs d’avoir œuvré pour une très grande lisibilité et la
plus exacte possible des plans généraux, de l’articulation des volumes
et de la fonction des détails.
Les adjonctions du restaurateur[]
Les adjonctions doivent de nos jours ne pas travestir l’édifice
considéré en tant que source documentaire. L’exigence scientifique
moderne nous paraît incontournable, au point que reconstruire un mur
peut sembler a priori une falsification du monument. Cependant, fermer
des brèches et compléter ou rebâtir des tronçons peut s’avérer
nécessaire et même indispensable pour garantir une conservation à long
terme, ou bien une utilisation de l’édifice.
Il faut alors délimiter nettement l’apport du restaurateur et du
créateur, par exemple par une frontière incluse dans la maçonnerie tels
des rangs de tuiles comme cela est pratiqué par les architectes
italiens depuis de nombreuses décennies, et tel qu’on peut le voir dans
la remarquable restauration du château de Bellinzona
(Tessin, Suisse). Il a par ailleurs été utilisé dans les consolidations
des fouilles et des monuments aux châteaux d’Ottrott
dans le Bas-Rhin. Ce principe de délimitation a également été prescrit
le 21 juin 1990 pour les travaux de restauration du château du Hohlandsbourg à Wintzenheim
dans le Haut-Rhin, mais la technique de délimitation des parties
d'origine est différente puisque la limite entre les maçonneries
anciennes et celles mises en place en complément a, en définitive, été
matérialisée par le maître d'ouvrage des
travaux et le maîtrise d'œuvre dans la maçonnerie
elle-même, par la pose d’un « treillis céramique ». Ce
treillis céramique a lui aussi pour but de permettra aux générations
futures de retrouver de manière indiscutable les restaurations et
reconstitutions par rapport à l'état originel des murs.
D’autres solutions ont été explorées comme par exemple l’emploi de
matériaux de synthèse. Ils peuvent parfaitement imiter les modules, les
reliefs et les couleurs. L’emploi de matériaux totalement dissemblables
offre aussi des solutions satisfaisantes, par exemple, en remplaçant un
mur disparu par un ouvrage en pan de bois ou bien très
exceptionnellement une structure « invisible » de verre. Il
est, dans tous les cas, essentiel de ne pas tromper le public sur la
date réelle de la construction, sans pour autant modifier gravement
l’aspect ancien.
Un cahier des charges
Quant à la superposition des styles, comme l’indiquait Emile Vuillermoz
«Pourquoi déplorer, avec notre déformation professionnelle d’artistes,
les anachronismes de ces styles superposés et juxtaposés ? Il y a,
dans l’instinct de conservation d’une vieille bâtisse qui ne veut pas
disparaître, comme ceux qu’elle abrita et qui se cramponnent
désespérément à l’existence en demandant aux médecins et aux
chirurgiens de chaque siècle des régimes et des prothèses, quelque
chose de tragique et d’attendrissant qui parle tout aussi éloquemment à
notre sensibilité que l’observation parfaite des règles d’un jeu
architectural. Telle façade incohérente a autant de saveur pour le
passant qu’une restauration académique de Viollet-le-Duc »6.
Cette critique des pratiques de Viollet-le-Duc doit toutefois être
replacée dans un contexte plus large de définition d’une «doctrine
collective» qui n’était pas encore en usage à l’époque.
Mais dès 1840-50, Arcisse de Caumont et d’autres
archéologues du bâti s’élevaient contre les falsifications de Abbadie,
Boeswillwald, Viollet-le-Duc... Ils demandaient déjà un cahier des
charges et ils tentaient de définir une doctrine pour limiter la furie
d’invention destructrice. C’est par pure mégalomanie et parce qu’il se
prétendait plus savant que les savants que Viollet-le-Duc a dénaturé ou
détruit sous prétexte de restauration. C’est ainsi que des édifices
essentiels comme la cathédrale Saint-Front de Périgueux
ou le château de Pierrefonds ont disparu sous prétexte
de restauration. Dans son Dictionnaire, Viollet-le-Duc dit
explicitement, sans détour, qu’il est plus qualifié « pour faire
du Moyen- Âge » que les maîtres-d'œuvre du Moyen Âge, et que par
conséquent il a pour devoir de les corriger. Autre est la démarche de
Beltrami, Ebhardt ou Steinbrecht.
L'incidence
de l'organisation administrative sur la gestion du patrimoine[]
Si certains États intègrent la notion de patrimoine dans leurs lois
d’urbanisme et de la construction, d’autres - de plus en plus nombreux
– ont privilégié une réglementation spécifique et adaptées aux
différents types de patrimoine. Aujourd’hui, il semble que l’on
s’oriente vers une appréhension plus globale du patrimoine.
Les clivages de l'administration française constituent un exemple de
complexité de gestion des espaces : Il existait des collèges
régionaux du patrimoine et des sites, qui, sous l’autorité du Préfet de région, participaient à la
définition et la mise en œuvre des projets de création de Zones de
protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), et des commissions régionales du
patrimoine historique, archéologique et ethnologique (COREPHAE),
instituées également auprès des Préfets de région qui, elles, étaient
compétentes par exemple pour l'inscription sur l'inventaire
supplémentaire des monuments historiques. Mais les COREPHAE n'avaient
aucun droit de regard sur les abords des monuments dont elle proposait
la protection ! Fort heureusement, à l’initiative du sénateur Philippe Richert et sur l'insistance du
Sénat, ces deux organismes de consultations ont été regroupés dans les Commissions
régionales du patrimoine et des sites (CRPS) instituées par la Loi
n° 97-179 du 28 février 1997 fournissant un outil d'appréhension
globale des espaces.
Pourtant la réforme n'a pas menée jusqu'à son terme puisque les
sites font encore l'objet d'une instruction distincte dans des commissions
départementales des Sites. Or, les administrations peuvent parfois
être amenées à gérer des espaces qui cumulent plusieurs types de
protections : Monuments historiques, Abords
des monuments historiques ou ZPPAUP, Secteurs sauvegardés et Sites
naturels classés ou inscrits. On peut citer à titre d'exemples :
le Site de Glanum
à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches du
Rhône), le Vieux Strasbourg,... L'amélioration du fonctionnement du
CRPS est intervenue avec le décret n°2004-142 du 12 février 2004 (JO du
14) relatif à la Commission
régionale du patrimoine et des sites et l’instruction de certaines
autorisations de travaux (Application de l’article 112 de la loi du 27
février 2002 relative à la démocratie de proximité).
On le voit, le cloisonnement des structures administrative peut
ainsi avoir une incidence forte sur les doctrines à mettre en œuvre en
matière de protection du patrimoine et des espaces.
Sans doute forte de ce constat, la Direction de
l'Architecture et du Patrimoine, a organisé le 24 juin 1998 un
colloque sur le thème « Mémoire et Projet ». Ce colloque
faisait suite aux travaux d’un groupe de réflexion réuni à l’initiative
du Directeur de l’architecture et du patrimoine et présidé par Joseph
Belmont. Ce groupe s’est interrogé sur les démarches de conservation et
de création, qui souvent s’ignorent, voire s’opposent, et sur les
conditions de leur enrichissement réciproque. Cet enjeu est en effet
majeur au regard du ministère de la Culture et de la communication, de
réunir les Directions de l’architecture et du patrimoine, visant à
réconcilier mémoire et projet, approche patrimoniale et approche
contemporaine de l’espace construit. Il s’agit de mettre en relation ce
qui existe et ce qui pourrait être, de protéger et de transmettre sans
forcément tout conserver, de créer en cherchant le plus souvent à
transformer et à poursuivre la continuité du récit qui fonde la ville
dans son ensemble, de laisser la mémoire provoquer le projet.
« Aujourd’hui, quand on parle d’urbanisme et de conservation
du patrimoine, on a un peu l’impression qu’il faut choisir son camp.
L’urbaniste, le conservateur, l’architecte, chacun œuvre pour sa propre
chapelle. Et il semble, dans ce tournoi singulier, que les tenants de
la « Protection » prennent l’avantage, malgré la
médiatisation des grands projets d’architecture. La volonté de
protection semble même sans limite puisque ses fidèles n’hésitent pas à
prôner les « délices de l’imitation » pour se prémunir contre
l’invasion contemporaine » (Michel Darnet, avocat à la Cour et
professeur d’architecture à Toulouse). À l’inverse il faut déplorer le
fait que même les villes historiques les plus importantes n’ont su
conserver que de tout petits secteurs sauvegardés, alors que le bâti
moderne, souvent trop hâtivement et trop abusivement qualifié de
« création » et de « patrimoine » ne cesse de
s’étendre.
Mais l'administration entend mener à bien les réformes engagées pour
assurer la cohésion de ses services. À cet effet, le Président de la
République et le Premier ministre avaient annoncé, lors du Conseil de
modernisation des politiques publiques (CMPP) du 4 avril 2008, que le ministère de la Culture et de
la Communication serait organisé « en trois directions
générales, auquel s’ajouterait un Secrétariat général ». Cette
nouvelle organisation est entrée en application en janvier 2010.
Pour ce qui concerne l’architecture et le patrimoine, il a été créé
une « direction générale des patrimoines de France »7
regroupant principalement l’architecture, les archives, les musées,
ainsi que le patrimoine monumental et l’archéologie. Elle prend ainsi
en charge l’ensemble des enjeux patrimoniaux des politiques
culturelles, notamment en termes de conservation, de restauration, de
valorisation, d’enrichissement, ainsi que les politiques en faveur des
publics.
Création de décors
|
|
|
Atelier
de Création Artistique
---------------------------
Peinture-Murale.
Fresque.Décoration
---------------------------
Atelier
de
création de peinture-murale sur tout type de supports
plâtre, ciment, pierre, bois, toile, métal....
Création de compositions contemporaines ou
inspirées de décors éxistants.
Réalisation des oeuvres avec l'aide de
différentes techniques tel que la détrempe, cire,
huile, acrylique, alkyde...
Travail à Fresque.
---------------------------
|
|
|
DESCRIPTIF
DE L'ATELIER
:
Création et
restauration de peintures murale,fresque,tableaux,trompe
l'oeil,panoramique.L 'atelier réalise des murs peint et de
la
décoration ornementale.L'atelier de création et
restauration de peinture-murale,fresque se situe à Paris
(idf
France Europe).
En création de
peinture-murale, fresque: L'atelier
propose de la conception à la réalisation du
projet sur
le site.Toutes les techniques de peinture-murale sont
pratiquées. De la fresque sur enduit de chaux, la
détrempe technique à la tempéra, la
peinture
à l'huile,l'acrylique et les techniques avec des
résines
modernes (alkyde)...les réalisations vont du trompe
l'oeil,le
panoramique,le paysage, des scènes avec des personnages
(scènes historiées).Les murs
peint,panoramiques,trompe
l'oeil,fresques,peinture-murale s'intègrent aussi bien dans
les
appartements privés que dans les batiments publics.La
peinture-murale se réalise aussi sur les plafonds (plafond
peint).Pour la composition nous pouvons créer un sujet
original
ou reprendre une peinture-murale,fresque ancienne.
En
restauration,restitution de peinture-murale,fresque: L'atelier
s'occupe de la restauration-restitution de décors peints
(peinture-murale) quel que soit la technique, ancienne ou
moderne:fresque,huile,détrempe,acrylique....
(Restaurateur,restauratrices intervenants)
Copies de tableaux: Réalisation
de copies de peinture ,tableaux de toutes le époques. et de
tout format.
Oeuvres originales: Réalisation
de portrait d'après
modèle,paysage,nu,nature-morte...Voir
le site :
http://www.atelier-cg.com/
http://www.atelier-cg.fr/
http://www.atelier-cg.net/
Historique:
Il est bon de rappeler brièvement comment se
situe la peinture
murale "fresque"
dans l’art monumental. Il y a lieu en effet de distinguer un
art
simplement décoratif, comme par exemple la
décoration d’un
simple panneau peint dans une chapelle, d’un art
réellement monumental,
dans lequel la peinture murale "fresque"
fait partie intégrante de l’architecture
de l’édifice, au même titre que les
sculptures, les chapiteaux,
etc. C’est le cas notamment à
l’époque romane où,
l’architecture étant, pour des raisons techniques,
relativement
massive, c’est-à-dire pourvue de très
peu d’orifices, il
devint important de décorer tous les murs par des peintures,
tradition
héritée des romains, mais qui se
développe et prend
sa personnalité propre dans l’art roman, pour
atteindre son apogée
vers les 11e/12e siècle, avec des édifices comme
St Savin,
qui en est le témoignage le plus significatif parvenu
jusqu’à
nous. A l’époque gothique, l’ouverture
des baies résultant
de l’évolution de l’architecture avec
l’invention de la voûte
d’ogives, laisse de moins en moins de place à ces
importantes zones
murales pouvant recevoir des décors peints,
généralement
au profit de vastes baies vitrées, bientôt
décorées
elles aussi par un art spécifique : le vitrail.
Néanmoins,
certains édifices continuent à recevoir des
peintures de
qualité qui peuvent, comme à la
cathédrale d’Albi,
recouvrir toute la surface laissée libre par les baies
vitrées.
On trouve ainsi un certain nombre de peintures ornant notamment les
chœurs
de cathédrales de Narbonne, Clermont-Ferrand, et bien
sûr
Angers, que nous verrons en détail plus loin.
A la Renaissance, le goût pour
l’Antiquité amène
les artistes à décorer de nombreux
édifices, surtout
civils, en particulier un certain nombre de châteaux
célèbres,
comme celui de Fontainebleau. Au 17e siècle, on trouve
encore de
grands décors peints dans un certains nombre
d’édifices religieux,
comme le Val de Grâce, mais au 18e on assiste
d’avantage à
la réalisation de décors plutôt que
d’un art spécifique
de peinture murale. Au 19e siècle enfin, de nombreux
édifices
font l’objet d’une décoration murale,
soit religieux (les églises
parisiennes notamment, et en particulier l’église
St Sulpice avec
les peintures de Delacroix, que nous retrouverons plus loin), soit
civils,
généralement institutionnels, (palais de justice,
ou encore
la Sorbonne avec Puvis de Chavannes). Quant au 20e siècle,
il est
difficile de parler d’une tendance
générale de l’art mural,
étant donné l’éclatement des
courants artistiques
contemporains et des styles, mais nous verrons néanmoins
quelques
exemples de ce que l’on peut rencontrer dans ce domaine.
Les techniques d’exécution sont
étroitement liées
aux époques et à la situation de l’art
mural dans celles-ci.
Ainsi, l’artiste de la Renaissance s’appliquera
à respecter scrupuleusement
les règles de la peinture à fresque,
héritée
des Anciens, et qu’il aura apprises dans les divers
traités, disponibles
à son époque ; l’artiste du 19e
siècle, tel Delacroix,
nous le verrons, utilisera les dernières trouvailles de
l’industrie
chimique naissante pour expérimenter, avec plus ou moins de
bonheur,
des techniques ou des produits nouveaux ; l’artiste du Moyen
Age peint
avec ce qu’il a : terres, liants d’origine
végétale ou animale,
technique plus ou moins maîtrisée, mais
inspirée de
l’Antiquité, etc.
Article d'origine: http://www.culture.gouv.fr |
C’est dans le courant du 14e
siècle que l’usage de l’huile
commence à prendre une certaine importance dans la peinture
murale
(bien que l’idée reçue la plus
répandue, concernant
la peinture de chevalet, où l’usage
systématique de l’huile
est réputé apparaître, ou tout au moins
se généraliser
vers 1430 avec Van Eyck). Cet usage est attesté par
plusieurs auteurs,
en France on l’a vu, mais aussi en Angleterre [14]
à la cathédrale
d’Ely (1325-1358), en Catalogne à la chapelle de
Petralbes, ainsi
qu’en Italie, où Cenini décrit avec
précision la technique
pour peindre à l’huile sur un mur. Un document de
1325 des archives
de Turin décrit même une tentative
d’utilisation de l’huile
de noix ; nous verrons par exemple que c’est
précisément
de l’huile de lin qui a, selon toute vraisemblance,
été utilisée
pour les peintures de la cathédrale d’Angers, qui
datent de la même
période, comme le montre une étude
récente du LRMH*.
On trouve d’ailleurs une autre caractéristique de
ces peintures
dans d’autres édifices de la même
époque, à
savoir l’exécution directement sur la pierre.
Evolution de la technique au 14e
siècle
Comme cela a été
déjà évoqué,
l’évolution de la technique picturale se fait
parallèlement
à celle de l’esthétique, dont les
règles sont bouleversées
à cette époque, notamment par Giotto. Pour
résumer
cet important phénomène, on peut dire que
l’évolution
de l’esthétique, qui prend en compte des
recherches spatiales de
plus en plus complexes, qui acquière par ailleurs une plus
grande
liberté dans le mouvement et le style, au lieu de se
cantonner dans
des schémas stylistiques rigides comme ceux de la peinture
byzantine,
nécessite une plus grande complexité dans la mise
en place,
la préparation et l’exécution des
scènes. Les étapes
nécessaires à cette élaboration
augmentent, rendant
nécessaire et systématique un usage de la sinopia
de plus
en plus poussé. On observe donc toujours : un usage
généralisé
de la sinopia, un découpage de grandes surfaces en pontate
et giornate,
et une finition plus ou moins importante à la
détrempe.
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La renaissance
L’évolution mentionnée pour
le 16e siècle se poursuit, surtout en Italie, toujours
parallèlement
à l’évolution esthétique,
qui on le sait, est considérable
à la Renaissance avec le développement de la
perspective,
et la liberté des compositions, l’agrandissement
des dimensions
des scènes peintes. Cette évolution engendre la
nécessité
de préparer d’abord une esquisse à
petite échelle
sur papier, puis un agrandissement de celle-ci sur le mur pour la mise
en place de la composition. On a donc une évolution, allant
vers
la disparition progressive de la sinopia, et l’on voit
apparaître
la mise en place au poncif, c’est-à-dire avec un
poinçon
à partir de calques, dont on peut observer les traces sur de
nombreuses
peintures de cette époque. On assiste donc à une
rupture
avec la technique précédente, puisqu’il
y n’y a plus de mise
en place in situ de la composition : la technique
d’exécution
va donc évoluer en conséquence, même si
cette rupture
s’est faite en réalité de
façon continue, et que l’on
peut observer pendant toute une période de nombreuses
variantes
intermédiaires
Le XVIe siècle
Pour résumer cette époque, on peut dire
qu’on assiste,
en Italie puis ailleurs, à une rivalité entre la
fresque
et les nouvelles techniques à l’huile, techniques
donnant aux artistes
des possibilités nouvelles pour le traitement des volumes,
des nuances,
modelés, etc. Face à cette concurrence, certains
artistes,
comme Michel-Ange [18] et Raphaël, pousseront l’art
de la vraie fresque
à la limite de ses performances, mais peu à peu
l’usage des
techniques à l’huile influencera les artistes, et
on verra de plus
en plus se répandre les nouvelles techniques ; de nombreux
édifices
seront désormais décorés à
l’huile.
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3.5. Renaissance |
Fontainebleau, château, peintures de la
salle de
bal(16e s.) ; vue, coupe stratigraphique |
L’évolution mentionnée pour
le 16e siècle se poursuit, surtout en Italie, toujours parallèlement
à l’évolution esthétique, qui on le sait, est considérable
à la Renaissance avec le développement de la perspective,
et la liberté des compositions, l’agrandissement des dimensions
des scènes peintes. Cette évolution engendre la nécessité
de préparer d’abord une esquisse à petite échelle
sur papier, puis un agrandissement de celle-ci sur le mur pour la mise
en place de la composition. On a donc une évolution, allant vers
la disparition progressive de la sinopia, et l’on voit apparaître
la mise en place au poncif, c’est-à-dire avec un poinçon
à partir de calques, dont on peut observer les traces sur de nombreuses
peintures de cette époque. On assiste donc à une rupture
avec la technique précédente, puisqu’il y n’y a plus de mise
en place in situ de la composition : la technique d’exécution
va donc évoluer en conséquence, même si cette rupture
s’est faite en réalité de façon continue, et que l’on
peut observer pendant toute une période de nombreuses variantes
intermédiaires [17]. |
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Le XVIe siècle
Pour résumer cette époque, on peut dire qu’on assiste,
en Italie puis ailleurs, à une rivalité entre la fresque
et les nouvelles techniques à l’huile, techniques donnant aux artistes
des possibilités nouvelles pour le traitement des volumes, des nuances,
modelés, etc. Face à cette concurrence, certains artistes,
comme Michel-Ange [18] et Raphaël, pousseront l’art de la vraie fresque
à la limite de ses performances, mais peu à peu l’usage des
techniques à l’huile influencera les artistes, et on verra de plus
en plus se répandre les nouvelles techniques ; de nombreux édifices
seront désormais décorés à l’huile.
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château d'Oiron (France, dept 79);
galerie Renaissance. |
Exemple : château
d’Oiron,
galerie Renaissance
Si dans certaines œuvres, comme à Fontainebleau, les
artistes
(généralement italiens) pratiquaient vraisemblablement l’exécution
à fresque, dans d’autres cas on voit se manifester l’influence
grandissante,
déjà mentionnée, de la technique à l’huile.
C’est le cas à Oiron, où les peintures de la galerie Renaissance,
exécutées au milieu du 16e siècle (1545-49) présentent
une technique originale qui est la suivante* : · un mortier de
préparation
à base de chaux et de sable, mais dans lequel on décèle
des traces de caséine ; · une couche de préparation
à base d’ocre rouge et de blanc de plomb, contenant également
de la caséine ou de l’huile ; · une couche picturale avec
un liant à l’huile ; principaux pigments : azurite, ocres, vermillon,
bleus-verts à base de cuivre .
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sommaire
3.6. 17e et 18e
siècles |
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Nous ne développerons pas ici les
techniques du
baroque, ayant choisi, comme cela a été dit au début
de cet exposé, de consacrer cette présentation aux époques
les plus caractéristiques de l’art mural en tant que tel. Mentionnons
simplement qu’à cette époque, on assiste, dans le prolongement
du XVIe siècle, à une juxtaposition des techniques à
la fresque et à l’huile, avec une complexité croissante pour
la fresque, visant à obtenir le même genre d’effet que la
technique à l’huile. La diversité des techniques s’accroît,
se rapprochant ainsi de celles de la peinture de chevalet. L’intonaco
lisse
et translucide fait souvent place à une matière rugueuse
et plus épaisse ; l’usage du poncif est noté de façon
presque systématique, comme au siècle précédent,
les giornate sont également visibles. Ayant eu peu d’occasion
d’étudier ce type de peintures, nous donnerons simplement l’exemple
du Val de Grâce, à Paris, dont la coupole a été
peinte par Mignard.
Exemple : Val de Grâce, peintures de la coupole
(ci-contre)
Réalisées par Mignard, (dit Le Romain) en 1669, ces
peintures
se sont révélées être exécutées
selon une technique qui cherche à se rapprocher de la fresque. En
effet, l’analyse n’a révélé aucun liant organique,
dans les couches picturales, bien que l’enduit à base de chaux
contienne
de la caséine (chaux encollée). Les pigments sont passés
souvent en plusieurs couches, et la stratigraphie de certains
prélèvements
fait penser à une technique de fresque ; celle-ci est pourtant loin
d’être parfaite, comme le montrent les nombreuses altérations
dont a souffert la peinture. On peut donc penser qu’il y a eu une
réalisation
au moins partielle à fresque, l’exécution étant terminée
soit sur une enduit déjà sec, soit avec un liant aujourd’hui
disparu ou indécelable.
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sommaire
3.7. 19e et 20e
siècles |
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L'évolution esthétique du 19e
siècle, allant vers un goût essentiellement illusionniste
éliminant les structures de perspective mises en place à
la Renaissance, amène une sorte de remise en cause de la peinture
murale en tant qu’art spécifique, et évolue vers des compositions
qui remplacent, en quelque sorte, d’immenses tableaux peints,
abolissant
le caractère architectural propre à cet art. Les artistes
gardent néanmoins à l’esprit les compositions anciennes,
et mènent des recherches dans plusieurs directions pour mettre au
point et utiliser des techniques nouvelles, utilisant divers matériaux
: cires, colles, bitume, résines. La découverte des fresques
antiques de Pompéi les incite également à rechercher
ce qu’ils pensent être un « secret perdu » relatif aux
techniques anciennes, et à explorer avec précision les textes
anciens (Pline, Vitruve), les conduisant parfois à des interprétations
erronées comme l’idée de l’utilisation de cire ou d’encaustique
pour les peintures romaines, comme on l’a vu précédemment.
Le principal exemple que nous citerons ici est celui de
Delacroix, avec
la décoration du Palais Bourbon (traitée par ailleurs) et
de la chapelle des Anges à l’église Saint-Sulpice à
Paris. Il utilise alors des mélanges d’huile et de cire appliqués
sur l’enduit, mais avec des variantes souvent complexes rappelant
certaines
peintures de chevalet sophistiquées par le nombre de couche et la
variété des produits présents. Les études faites
par le LRMH* sur ces peintures ont d’ailleurs montré qu’il effectuait
des recherches en liaison avec le développement de l’industrie
chimique,
et ces divers essais ont été consignés dans un journal
de chantier. On y voit d’ailleurs qu’il n’a pas utilisé une seule
technique pour l’ensemble de la chapelle, ni même pour une seule
composition, mais que ces techniques variaient en fonction de critères
divers, ou peut-être d’idées nouvelles lui venant à
l’esprit au fur et à mesure de l’exécution de l’ensemble
ou de l’évolution de ses connaissances.
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Exemple : Delacroix, peintures de l’église St Sulpice à
Paris (chapelle des anges)
(ci-dessus et ci-contre)
Ces peintures sont exécutées à partir de 1853,
avec une suite d’interruptions et de reprises.
La technique est caractérisée comme suit :
(coupe stratigraphique ci-contre, en bas)
· l’enduit est à base de plâtre (donc, rupture
ici avec la tradition de la fresque), passé souvent en plusieurs
couches, peu encollées mais contenant des produits d’imprégnation
tels que des cires végétales (cire de Carnauba) ;
· les couches suivantes sont nombreuses (jusqu’à 14) et
à base de différents mélanges : huile, huile-résine,
cire, etc. ; cette technique, qui multiplie les couches de préparation
et les couches picturales, n’est pas sans rappeler certaines peintures
de chevalet par sa sophistication.
La technique n’est d’ailleurs pas la même d’un endroit à
l’autre de la chapelle ; beaucoup de renseignements peuvent être
tirés du journal de chantier que tenait le peintre, sur lequel il
consignait ses directives et ses expériences. La réalisation
était d’ailleurs confiée en partie à des élèves,
et n’était toujours pas achevée en 1860, soit après
10 ans. C’est ce qui explique cette disparité constatée dans
la technique, ainsi qu’un certain nombre de contradictions qui
ressortent
du journal au cours de cette longue période.
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|
Quoi qu’il en soit, on peut
noter que cette
technique constitue, dans le cas présent, un facteur important
d’altération
car la multiplication des couches à base de résines, huiles,
etc., crée une barrière étanche à la moindre
humidité, et multiplie les interfaces, lieux privilégiées
de rupture ou de décollement des couches picturales.
Quant aux peintures du XXe siècle, il serait difficile
d’en faire
un exposé exhaustif, tant l’art contemporain se caractérise
par une diversité et un foisonnement dans toutes les directions.
On citera l’exemple, que nous avons étudié au LRMH*, des
peintures de Jean Cocteau à la chapelle de Milly-la-Forêt,
dont la conception s’intègre à peu près dans la conception
de l’art mural telle que nous l’avons définie au début de
cet exposé. Ces peintures sont réalisés avec les matériaux
modernes (c’est-à-dire de 1953), autrement dit des résines
vinyliques et acryliques, appliqués sur des parois en béton
: plus d’arriccio, ni d’intonaco donc...Ici encore, la technique
utilisée
explique la fragilité de l’œuvre. Il faut dire, pour l’anecdote,
que Cocteau avait décoré cette chapelle de peintures pour
permettre sa protection au titre des monument historiques alors qu’elle
était menacée de démolition. Une fois peinte, et signée
par l’artiste, la question se posait différemment...
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peintures de
J. Cocteau à
Milly-la-Forêt (France, 77) |
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LIENS:
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..::le Site d'aide sur Linux pour les débutants::..
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